Objectifs de l'engagement : mettre un terme au massacre, faire cesser le trafic, arrêter la demande Une collaboration sans précédent visant à dépasser les statistiques sur l'extinction et trouver des solutions au problème des éléphants Le nombre d'éléphants a chuté de 76 pour cent depuis 1980 à cause du braconnage de l'ivoire ; 35 000 animaux ont été massacrés par les braconniers durant la seule année 2012 Les décideurs de cet engagement sont : la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS - Wildlife Conservation Society), la Fondation pour la vie sauvage africaine (AWF - African Wildlife Foundation), la Conservation Internationale (CI - Conservation International), le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW - International Fund for Animal Welfare) et le Fonds mondial pour la nature (WWF - World Wildlife Fund) Les partenaires de cet engagement : le réseau des parcs africains (APN - African Parks Network), l'Association des zoos et aquariums (AZA - Association of Zoos and Aquariums), la Société zoologique de Francfort (FZS - Frankfurt Zoological Society), la Fondation Freeland (Freeland Foundation), la Fondation Howard Buffett (Howard Buffett Foundation), la Fondation du caucus international voué à la conservation (ICCF - International Conservation Caucus Foundation), le National Geographic et les associations Sauvez les éléphants (Save the elephants ), TRAFFIC, WildAid et WildLifeDirect Les nations impliquées dans cet engagement sont : Le Botswana, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Soudan du Sud, le Malawi et l'Ouganda NEW YORK (18 octobre 2013) – Des organismes de conservation ont annoncé aujourd'hui l' « engagement à agir », conduit par l'Initiative mondiale Clinton (CGI), s'échelonnant sur trois ans et s'élevant à 80 millions de dollars, qui rassemblera les ONG, les gouvernements et les citoyens concernés avec pour objectif de mettre un terme au massacre des éléphants d'Afrique, décimés par le braconnage de l'ivoire. Les décideurs de l'engagement et leurs partenaires s'engagent à financer et faciliter les différents partenariats, afin de développer une nouvelle stratégie à trois volets destinée à agir comme catalyseur d'un mouvement mondial, dont l'objectif sera de coordonner et mobiliser les influences, les groupes d'intérêt et les ressources pour protéger les principales populations d'éléphants du braconnage, tout en réduisant le trafic et la demande d'ivoire. Les fonds recueillis dans le cadre de cet engagement proviennent d'innombrables sources privées et publiques, dont le gouvernement américain, des gouvernements européens et africains ainsi que des institutions multilatérales, des fondations et d'autres personnes concernées. Les nations impliquées dans cet engagement sont : le Botswana, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Soudan du Sud, le Malawi et l'Ouganda. Ces fonds seront utilisés pour aider les gouvernements nationaux à renforcer la lutte contre le braconnage sur les 50 sites prioritaires de vie des éléphants, notamment grâce à l'embauche et au soutien de 3 100 gardes de parc supplémentaires. En outre, des mesures visant le trafic se multiplieront, par le renforcement des réseaux de renseignements et l'alourdissement des sanctions pour violation de la réglementation, ainsi que par l'augmentation des équipes de formation et de chiens renifleurs aux 10 points de transit principaux. De nouvelles mesures de réduction de la demande seront mises en œuvre dans 10 marchés de consommation sur les trois années à venir. D'autre part, les dirigeants de nations africaines ont appelé les autres pays à adopter un moratoire économique sur toutes les importations, exportations et ventes sur le marché intérieur de produits en ivoire, jusqu'à ce que les populations d'éléphants ne soient plus menacées par le braconnage. Cet engagement a été annoncé lors de la réunion annuelle de l'Initiative mondiale Clinton (CGI) qui se tient actuellement à New York. Le thème de la réunion 2013 de la CGI, SE MOBILISER POUR ACCROITRE L'IMPACT, étudie les moyens à explorer par les membres de la CGI et des divers organismes pour optimiser leur efficacité en tirant parti des individus, des organisations partenaires et des ressources principales dans leurs efforts d'engagement. L'annonce de ce jour est l'aboutissement du travail présenté par la secrétaire Clinton intervenant en tant que Secrétaire d'État ainsi que de l'engagement de la Vice-présidente de la fondation Clinton, Chelsea Clinton, qui a visité les sites de conservation lors d'un déplacement en Afrique dans le cadre de la fondation Clinton l'été dernier. Elles ont ensemble rassemblé les ONG et les nations afin de rapidement tout mettre en œuvre pour rechercher une solution afin d’empêcher l'extinction des éléphants d'Afrique et la prolifération des violences occasionnées par les groupes criminels qui les déciment. En plus des fonds déjà engagés, le partenariat recherche de toute urgence d'autres partenaires pour apporter une aide financière et en nature de 70 millions de dollars sur les trois prochaines années, afin de faire reculer le déclin des populations d'éléphants d'Afrique. Les éléphants d'Afrique sont en voie d'extinction à une vitesse fulgurante, tandis que la demande d'ivoire se maintient. Des dizaines de milliers d'éléphants sont massacrés en Afrique chaque année de manière illégale et l'année 2012 compte à elle seule quelques 35 000 individus tués. En plus de réunir des leaders nationaux et des groupes et particuliers concernés, l'engagement va attirer l'attention sur les implications nationale et mondiale du trafic d'espèces sauvages sur le plan de la sécurité. Étant l'une des activités criminelles les plus lucratives dans le monde, estimée entre 7 et 10 milliards de dollars chaque année, le commerce illégal d'espèces sauvages atteint le cinquième rang mondial en termes de valeur, derrière le trafic de stupéfiants, d'êtres humains, de pétrole et la contrefaçon. Des groupes d'extrémistes tristement célèbres tels que l'Armée de résistance du Seigneur, les Janjawids et Al-Shabaab pratiquent le braconnage de l'ivoire pour financer des opérations terroristes. Les décideurs de cet engagement sont : la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS), la Fondation pour la vie sauvage africaine (AWF), la Conservation Internationale (CI), Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et le Fonds mondial pour la nature (WWF). Les partenaires de l'engagement sont le Réseau des parcs africains (APN), l'Association des zoos et aquariums (AZA), la Société zoologique de Francfort (FZS), la fondation Freeland, la fondation Howard Buffett, la Fondation du caucus international voué à la conservation (ICCF), le National Geographic et les associations Sauvez les éléphants (Save the Elephants), TRAFFIC, WildAid et WildLifeDirect. L'engagement contracté s'étend jusqu'en 2016 et traite le problème sur trois fronts : mettre un terme au massacre, faire cesser le trafic et arrêter la demande. Mettre un terme au massacre : l'engagement renforcera l'application« sur le terrain » de la réglementation sur le braconnage dans les états africains de l'aire de répartition, afin de réduire de plus de 50 pour cent le nombre d'éléphants tués illégalement. Les ONG partenaires soutiendront les mesures des gouvernements visant à renforcer l'application de la loi à l'intérieur et autour des 50 principales zones protégées en Afrique, qui abritent approximativement 285 000 éléphants au total, soit environ les deux tiers de toute la population africaine. Les ONG partenaires s'engagent à soutenir les efforts engagés contre le braconnage, avec plus de 5 000 gardes de parc dans ces sites. Les partenaires prévoient que cet investissement réduira la proportion moyenne d'éléphants tués illégalement (PIKE) sur ces sites de 66 à 48 pour cent, avec l'arrêt du déclin de la population d'éléphants dans environ la moitié des 50 sites (PIKE inférieur à 50 pour cent). Cette mesure permettra d'atteindre la moitié de l'objectif final de l'engagement, soit faire reculer le déclin des éléphants d'Afrique. Faire cesser le trafic : les ONG partenaires soutiendront les gouvernements en identifiant et mettant en œuvre des actions prioritaires dans le but de combattre le trafic d'ivoire. Une série d'actions urgentes complémentaire sera mise en place pour renforcer les capacités de répression dans les ports et sur les marchés, augmenter les actions de répression fondées sur les renseignements dans les réseaux illicites et sécuriser les stocks d'ivoire ; une réforme des lois et des sanctions pourra être adoptée pour réduire rapidement le trafic. Cet engagement prévoit un appel des gouvernements africains aux autres pays à adopter un moratoire économique sur toutes les importations, exportations et ventes sur le marché intérieur de produits en ivoire, jusqu'à ce que les populations d'éléphants ne soient plus menacées par le braconnage. Les partenaires des gouvernements vont initier et soutenir un appel des états africains de l'aire de répartition destiné aux autres pays de l'aire, aux pays de transit et aux pays consommateurs, à adopter ou rétablir un moratoire national sur tous les achats et ventes d'ivoire et de produits à base d'ivoire. Les partenaires s'engagent à aider les gouvernements à réduire le nombre d'expéditions d'ivoire à grande échelle de 50 pour cent par rapport au niveau de référence de 2011 (la pire des années en termes de record d'ivoire saisi) et à généraliser les modifications concernant les mesures d'application de la réglementation. En outre, les partenaires travailleront en collaboration avec les gouvernements pour améliorer la détection potentielle de commerce illégal d'ivoire et les poursuites judiciaires qui s'ensuivent, en augmentant le nombre d'agents d'application de la loi et de magistrats formés en Afrique et en Asie de 50 pour cent par rapport au niveau de référence de 2011, d'ici 2016. Arrêter la demande : l'engagement ciblera les principaux marchés de consommation afin d'augmenter la prise de conscience face au braconnage et au commerce illégal d'ivoire, en générant notamment 10 millions d'actions entreprises par le biais des réseaux sociaux pour réduire la consommation d'ivoire et mettre en exergue l'impact des ventes d'ivoire sur la survie de l'éléphant d'Afrique. Les ONG s'appuieront sur cette prise de conscience renforcée pour accompagner des changements de comportement visant à réduire la consommation et entrainer une pression politique « issue de la base » sur les gouvernements des principaux pays consommateurs. Les partenaires travailleront ensemble pour faire diminuer la demande d'ivoire parmi les consommateurs potentiels, en les sensibilisant davantage aux conséquences désastreuses et en fournissant à la société civile des mécanismes lui permettant de prendre des mesures appropriées. Les partenaires s'engagent à entreprendre des actions tant individuelles que collectives, pour réduire d'au moins 25 pour cent, sur les principaux marchés, d'ici 2016, l'intention exprimée d'acheter de l'ivoire ; l'étude de marché menée à intervalles réguliers durant toute la durée de l'engagement en mesurera les effets. Pour se faire, du matériel de sensibilisation sera mis à disposition et les sanctions et poursuites judiciaires seront reconsidérées, ce qui incitera à des changements de comportement et/ou à des actions en ligne dans les principaux pays consommateurs. Pour mesurer la réussite des mesures, des études et des sondages d'opinion publique normalisés ; reproductibles et évolutifs seront menés dans les pays consommateurs prioritaires. Cristián Samper, président et directeur général de la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS) a déclaré : « Au nom de toutes les ONG partenaires impliquées dans cette initiative, je suis fier d'annoncer que la Société pour la conservation de la vie sauvage et ses partenaires s'engagent à verser 80 millions de dollars au cours de l'année à venir pour protéger les populations d'éléphants, en mettant un terme au massacre des éléphants, en faisant cesser le trafic d'ivoire et en arrêtant la demande d'ivoire à travers le monde. Nous tenons à remercier l'Initiative mondiale Clinton (CGI), la secrétaire Clinton et la vice-présidente de la fondation Clinton, Chelsea Clinton, pour leur aide dans le rassemblement de tous les partenaires et pour leur dévouement de longue date pour sortir de cette crise. Je sais que, ensemble, nous pouvons dépasser les statistiques sur l'extinction et trouver les solutions pour sauver les éléphants ». Patrick Bergin, président directeur général de la Fondation pour la vie sauvage africaine (AWF), a ajouté : « Nous ne pouvons pas espérer faire reculer le déclin dramatique des populations d'éléphants en Afrique sans considérer les trois aspects du problème comme un tout : le braconnage des éléphants sur le terrain en Afrique, le trafic mondial d'ivoire et l'insatiable demande de produits en ivoire des consommateurs. Cet engagement à agir commun prouve clairement que la solution à cette crise repose sur la coordination des efforts entrepris par les nombreuses parties prenantes, qui vont des organismes de conservation jusqu'aux gouvernements à travers le monde. La Fondation pour la vie sauvage africaine remercie l'Initiative mondiale Clinton de nous donner à tous la possibilité d'une plus grande visibilité sur cette crise. Et nous tenons tout particulièrement à remercier la secrétaire Clinton et la vice-présidente de la fondation Clinton, Chelsea Clinton, de focaliser l'attention sur les éléphants d'Afrique ». Peter Seligmann, co-fondateur, président et directeur général de la Conservation Internationale, a déclaré : « Nous rendons hommage à l'Initiative mondiale Clinton pour avoir porté ce problème sur la scène mondiale et apprécions grandement la profonde implication et l'engagement personnel soutenu de la secrétaire Clinton et de Chelsea Clinton, ainsi que ceux de nos partenaires des ONG, des fondations et des gouvernements. Le trafic d'espèces sauvages est directement lié à la sécurité et à l'économie mondiales. Il affaiblit les écosystèmes, alimente les organisations terroristes et menace les moyens de subsistance. La Conservation Internationale est fière d'être partie prenante dans cet engagement à l'action, car il est dans l'intérêt bien compris de tous de mettre un terme à ce commerce meurtrier ». Azzedine Downes, président et directeur général de l'IFAW a ajouté : « Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) s'est engagé dans ce partenariat dès l'origine, car il représente le type de collaboration stratégique et à grande échelle qui doit être établie pour sauver les éléphants d'Afrique. Nous tous, organismes de conservation et de protection des animaux, états de l'aire de répartition et pays consommateurs, collectivités chargées de l'application de la loi et communautés vivant près des éléphants, devons travailler ensemble à l'élaboration d'un plan commun, si nous voulons qu'il y ait des chances de réussir ». Carter Roberts, président et directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF) a déclaré : « Nous savons comment résoudre cette crise. Ce qui jusque-là manquait est l'existence d'un front uni constitué des gouvernements, des ONG et du secteur privé pour accroître les moyens pour mettre un terme au massacre et supprimer la demande. Regardons ce qui a été fait avec les diamants de la guerre et les fourrures des espèces menacées. Plus les gens sont conscients des conséquences de ce qu'ils achètent, plus cela modifie leur manière d'agir. Nous devons faire de même avec l'ivoire de l'éléphant, la corne du rhinocéros et l'os de tigre. Quelle personne achèterait ces objets si elle savait que cela décime les animaux les plus magnifiques du monde ? Car en achetant une partie de ces animaux, les gens contribuent au massacre catastrophique auquel nous assistons actuellement. » L'augmentation de la demande d'ivoire des consommateurs, particulièrement en Asie, provoque la montée en flèche du prix de l'ivoire et favorise le braconnage des éléphants. Aujourd'hui, les trafiquants d'ivoire sont essentiellement des groupes bien organisés qui opèrent dans des réseaux criminels transnationaux et prennent souvent part à d'autres activités illégales, notamment le trafic d'armes et de stupéfiants, en lien avec des réseaux terroristes. Les braconniers menacent non seulement la vie des éléphants mais également celle des gardes forestiers ; au moins 1 000 gardes ont été tués dans l'exercice de leur fonction durant les dix dernières années, en essayant de protéger les éléphants et autres espèces sauvages. Relations avec les médias : WCS Mary Dixon mdixon@wcs.org Stephen Sautner ssautner@wcs.org AWF Kathleen Garrigan Kkarrigan@awf.org CI Patricia Malentaqui pmalentaqui@conservation.org IFAW Shawna Moos, Directora de Comunicaciones smoos@ifaw.org WWF Steve Ertel Steve.Ertel@WWFUS.ORG
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